Nocturne n°2 – Toiles et Démence

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Nocturne n°2 – Toiles et Démence

No 2- Novembre 2011
60 pages

C’est un bien beau thème que celui de « Toiles & Démence » , il promet tous les excès et toutes les folies. Ça commence très fort avec la couverture de Cecile Simoni (qui avait réalisé celle du No 1 toute aussi réussie) qui vous saute à la gorge, le ton est donné.
Dix nouvelles au sommaire de ce numéro 2.

Jungleries de Jonathan Reynolds
Malgré un style solide et des moments cocasses, ce récit d’un désespéré frôle le thème « Toiles & Démence » sans vraiment y entrer.

De l’importance du modèle de Samia Dahla
Un peintre amateur, vieux garçon passe son temps à se disputer avec sa mère acariâtre. Il est à la recherche d’un nouveau modèle. Pourtant, il a une drôle de façon de s’occuper de s’en occuper. C’est
un savoureux hommage à Hitchcock cynique a souhait.

Le retable d’Ar’Magraa de Marc Oreggia

On change de genre pour aborder la fantasy avec les mésaventures d’un magicien dans un temple maudit. Assez classique mais amusant dans l’ensemble.

Le bourreau de Bartimée de Stéphane-Paul Prat
Un des joyaux de ce numéro de Nocturne, nous fait découvrir l’histoire tragique, pendant la Révolution du noble Henry de Bartimée, un peintre à l’étrange pouvoir. Une histoire captivante pleine de rebondissements.

Célébrité Express de David Baquaise

Cette nouvelle, sur la quête de célébrité m’a semblé un peu confuse.

Accouchement funeste de Hubert Vittoz
Malgré un style efficace qui rend bien la fureur de l’énergie créatrice, on anticipe trop facilement le dénouement de cet « Accouchement funeste ».

Les sentinelles de Tegenaria de Julie Conseil.
Julie Conseil aborde le mot thème avec des toiles qui n’ont rien à voir avec la peinture. Je vous laisse la surprise.

Here I stand and face the rain de Frédéric Gaillard

Mon coup de cÅ“ur ou comment renouveler avec brio l’histoire classique de l’être qui s’échappe d’un tableau. Un régal pour le lecteur. Ce texte évoque un peintre très connu dans un style dramatique qui lui sied parfaitement.

Le dernier cinéma sur la gauche de Nicolas Handfield.

Du bon fantastique avec un auteur qui a de l’imagination.

La mygale amoureuse de Elsa Bouet

Malgré un effort d’originalité cette arachnide n’a pas réussit à me séduire. Un polar horrifique un peu tiré par les mandibules.

Le numéro se conclut par une chronique pointue et documentée de Michaël Moslonka.

Pour son deuxième opus Nocturne frappe fort avec des splendides illustrations et, dans l’ensemble, des textes de grande qualité qui vous feront frissonner ou avaler de travers ! Bravo à Sébastien Mazas qui mène sa barque comme un vieux loup de mer.

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À propos de Philippe Goaz

Chroniqueur et auteur SFFF

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