Bloodsilver – Wayne Barrow

[rating=5]

Bloodsilver

Auteur : Wayne Barrow
Editeur :Mnémos 2006
(J’ai Lu SF 2008)
340 pages
20 €
ISBN: 2-915159-88-2

Bloodsilver ou quand le western rencontre les mystĂ©rieux vampires. En 1691 les Brookes, comme on va les appeler sur le Nouveau Continent, dĂ©barquent sur la cĂ´te est en semant la terreur sur leur passage. Rapidement la rĂ©sistance s’organise et des aventuriers sans foi ni loi vont former la confrĂ©rie des Chasseurs qui va tenter d’empĂŞcher la progression vers l’ouest de l’inquiĂ©tant Convoi des Brookes.Revisitant l’histoire des États-Unis, Wayne Barrow  fait revivre pour nous les cow-boys lĂ©gendaires tels que Billy The Kid, les frères Dalton, Doc Holliday et les frères Earp avec pour tĂ©moin un certain Mark Twain.

On est dans une uchronie fantastique qui prend ses aises avec l’histoire officielle. C’est un rĂ©cit âpre, violent et implacable. On se bat avec des revolvers, des Ă©pĂ©es, des griffes, mais aussi avec les dents, les genoux et tout ce qui tombe sous la main. Les combats sont terribles et les joutes politiques pas moins.
C’est bon de revisiter les mythes amĂ©ricain dans un style rĂ©aliste et très visuel qui nous replonge au bon vieux temps des westerns (que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaĂ®tre.). C’est un rĂ©cit malin qui n’est pas un roman Ă  proprement parler mais plutĂ´t une fresque en quinze textes avec chaque fois des protagonistes diffĂ©rents. C’est d’ailleurs lĂ  que se situe le petit bĂ©mol car j’ai trouvĂ© trois textes un peu en dessous, d’abord les deux qui concernent la famille Winchester dont La Veuve Noire qui m’a semblĂ© long et confus et puis Wounded Knee qui, bien que remarquablement Ă©crit, paraĂ®t un peu plaquĂ© au reste. A part ça, Bloodsilver est une rĂ©ussite.

L’auteur est un homme mystĂ©rieux qui se dĂ©voile peu mais que vous pourrez dĂ©masquer en quelques clics, je vous laisse la surprise.

Je n’oublierai pas de parler de la fabuleuse illustration de couverture qui m’a attirĂ© telle une abeille vers un pot de confiture. Elle est de Didier Graffet qui, dĂ©cidĂ©ment, ne perd pas la main.

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Ă€ propos de Philippe Goaz

Chroniqueur et auteur SFFF

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