Ă‚mes de Verre – Anthelme Hauchecorne

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Âmes de VerreÂme_de_verre

Auteur: Anthelme Hauchecorne

Éditeur : Midgard

Prix :18 €

ISBN : 978-2-36599-030-1

Nombre de pages : 653
Illustrateur : Pascal Quidault

 

Sous la ville de Lille, il se passe des choses étonnantes et inquiétantes. Une guerre sans merci oppose les Éveillés, humains doués de double vue, aux Daedalos (Ou Streums, leur petit nom), créatures magiques moyenâgeuses et diaboliques. 

Camille est une jeune punkette paumĂ©e dont le bĂ©bĂ© Ă  Ă©tĂ© enlevĂ© par les Streums. Recueillie par la Vigie, une communautĂ© d’ÉveillĂ©s , sorte de bras armĂ© super organisĂ©e. La jeune femme n’a de cesse de retrouver son enfant.

Vincent est un enseignant en révolte contre la société. Il a vu sa famille détruite par les Daedelos et il veut leur faire payer cher.

Tout deux vont se retrouver au beau milieu d’une terrible lutte pour la possession du Requiem du Dehors, une Ĺ“uvre musicale machiavĂ©lique qui sème les cadavres sur son passage.

Amateur de jolies licornes qui dansent une ronde avec des gentils farfadets, passez votre chemin. L’univers crĂ©e par Anthelme Hauchecorne est sombre, très sombre. C’est de la fantasy urbaine qui mĂŞle habilement notre monde en bout de course aux lĂ©gendes de la mythologie celtique. L’auteur y va fort dans les visions cauchemardesques. Pourtant, on ne peut pas s’arrĂŞter de tourner les pages.

Les chapitres sont courts et laissent peu de temps morts. Le ton est juste avec des dialogues  savoureux. Tout au long du rĂ©cit, des extraits du Codex Metropolis, permettent d’enrichir le rĂ©cit de manière vivante et  pleine d’humour noir.

Pour qu’un livre soit bon, il faut des personnages Ă  la hauteur et c’est le cas mĂŞme si j’ai prĂ©fĂ©rĂ© Camille. Les Streums quant Ă  eux, sont excellents et retors Ă  souhait. J’ai Ă©té  impressionnĂ© par la plume acĂ©rĂ©e de l’auteur et la grande justesse dans les descriptions, c’est assez rare pour le signaler.

Ă‚mes de Verre est un roman glauque, foisonnant et rock’n roll !

Une suite est prĂ©vue qui s’appellera, l’En-Deça.

 

Publié dans Romans | Permalien |

Ă€ propos de Philippe Goaz

Chroniqueur et auteur SFFF

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